Vayeshev 5779

Je voudrais partager une réflexion qui m’est inspirée par la lecture de notre Parasha et l’approche de H’anouka. Ces deux ‘’événements’’ ont en commun d’inciter le monde à comparer la Thora à la culture et aux sciences d’autres civilisations. L’Egypte et plus tard la Grèce. Mon père zatsa’’l disait souvent, que si le monde a reconnu très tôt les valeurs morales de la Torah, on l’a longtemps considérée comme obsolète voire contradictoire par rapport à la science. Le monde scientifique jetait un regard condescendant et même ironique sur la Torah.

Mais cela va changer, et nous allons prendre un exemple (je cite) :
Depuis l’époque des philosophes grecques, tout le monde donnait pour acquis que le monde n’avait pas de commencement, il y avait donc une éternité de la matière.

Un jeune astronaute américain, Edwin Hubble, publie un jour ses travaux. Grâce à ses observations au télescope depuis le mont Wilson en Californie, il apparaît que notre système solaire appartient à une galaxie qui est loin de constituer l’essentiel de l’univers. Il fait une deuxième découverte, encore plus sensationnelle, qu’il appellera « La suite des galaxies », prouvant que l’univers est en permanente expansion, comme un ballon que l’on gonflerait continuellement.

Albert Einstein viendra personnellement le féliciter et le remercier de sa découverte qui lui permettait de prouver la véracité de sa propre théorie. Des années plus tard, en 1935, d’autres savants américains mesuraient l’énergie qui venait de l’espace et arrivèrent à la conclusion qu’il y eut ce qu’ils appelèrent un Bing bang : tout l’univers s’est formé a partir de rien. Une formidable énergie était apparue qui aurait fait fondre toute autre matière. Et enfin encore un peu plus tard, les savants de la NASA intrigués par un monde si vaste se sont mis à compter le nombre d’étoiles, car depuis les grecs on considérait que le nombre d’étoiles était celui visibles à l’œil nu soit environ 4000.

Et voila que les savants américains emploient une méthode qu’ils qualifient, dans leurs propres mots, d’aléatoire et d’approximative pour évaluer le nombre d étoiles entre 10 puissance 21 et 10 puissance 22.

A présent, regardons en quelques mots ce que dit la tradition juive.

Tout d’abord, bien évidemment il suffit de lire la Torah pour voir qu’elle parle bien d’une création ex nihilo, c’est-à-dire : à partir de rien. Théorie aujourd‘hui confirmée par la science. La Guémara, dans le traité de Bérah’ot 32b, donne un compte précis du nombre d’étoiles. Les H’ah’amim, il y a plus de 1500 ans, sans le moindre instrument de mesure, arrivent au compte de 10 puissance 18 et 64.340 suivi de 12 zéros.

Conclusion : les sages donnaient un chiffre duquel la NASA se rapproche et de surcroit un chiffre précis, en comparant les étoiles correspondant aux versets bibliques, à des armées formées de divisions, de bataillons…

Il est clair que le rôle (certainement le plus beau mais aussi le plus difficile) du juif, est de sanctifier le nom d’Hashem. En d’autres mots, de permettre le dévoilement de sa ‘’place’’ dans la création que les hommes ne termineront jamais de découvrir.

L’Egypte et ses savants érudits, symbole de la sagesse et de la puissance, seront forcés de reconnaitre la supériorité de Yossef le Tsadik. La Grèce de l’antiquité, celle qui va conquérir le monde en imposant sa philosophie et ses connaissances si vastes et admirées, conviendra de la détermination et de la conviction des sages d’Israël attachés aux enseignements de la Thora.

Le nom d’Hashem est toujours plus grand !

Hanouka sameah !

Rav Yakov Sitruk

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