KI TISSA 5780

Dans la paracha de cette semaine il est question de l’intelligence d’un homme nommé Betsaleel. Il va être l’artisan du Mishkan, la première résidence terrestre d’Hakadosh Barouh hou. Rashi insiste sur le fait que les trois formes de l’intelligence dont est doté ce personnage sont d’une part la capacité d’apprendre des autres, ensuite la faculté de comprendre par soi-même et enfin l’inspiration venant d’Hashem.

On apprend de là que notre responsabilité quant à la compréhension des choses. L’homme se doit premièrement d’écouter ce qui lui est enseigné. Mais, il doit aussi mettre du sien en faisant les efforts nécessaires pour atteindre la dimension de la H’oh’ma. Il sera récompensé par le Rouah’ Hakodesh, l’inspiration venant de Dieu.

Les événements que nous vivons sont complexes. Ils sont d’une part difficiles à vivre et encore plus difficiles à comprendre. Il est évident que la volonté divine dans des moments aussi particuliers est de nous forcer à réfléchir afin d’évoluer. Ils sont dans notre vie comme des enseignants qui ne nous arrivent que pour nous permettre de grandir.

Notre première responsabilité est de déchiffrer l’événement en sachant lui être fidèle. S’il est vrai que l’opinion des autres et, souvent l’opinion générale, va tout faire pour nous inquiéter, pour nous faire perdre confiance et courage, nous nous devons de résister. De considérer l’événement en lui donnant un sens juste. C’est parce que chacun vit les expériences à sa façon qu’il y a dans l’intelligence une dimension personnelle. Attention toutefois de rester fidèle à soi-même, à ses convictions, à ses croyances.

Retenons par exemple le fait que ces épreuves surviennent dans la période la plus propice de l’année pour le peuple juif. En effet, entre le mois de Adar et celui de Nissan nous avons toujours pu assister à des miracles incroyables. Il n’y a pas de raison que cette année fasse exception à la règle. Je suis pour ma part convaincu que si Hashem constate que son peuple est capable de capter ses messages, les événements n’auront que des conséquences positives.

Face à l’angoisse et à la panique que certains tentent de semer, sachons rester maîtres de la situation. C’est-à-dire, de nous-même ! N’oublions jamais que si un microbe est capable d’ebranler les hommes , il n’est rien pour Hashem.

Le calendrier est clair : Adar est un mois de joie. Un tout petit peu de patience et de Emounah…

Shabbat shalom

Rav Yakov Sitruk

Vous aimerez aussi...